Après avoir longuement discuté avec Delphine BELET (développement culturel Bureau des politiques sociales et d'insertion Direction de l'administration pénitentiaire), nous allons faire passer le projet à la Direction d'Île-de-France.
Elle a estimé que le projet était très beau, mais qu'il fallait d'abord faire un test avec les prisons parisiennes telles que Fresnes, Fleury qui ont des quartiers de hautes-sécurités également mais qui bénéficient de services culturels. L'idée serait donc de voir, comment articuler le projet Forêt des âmes sous une forme "atelier -rencontre" et envisager une exposition avec un centre d'art partenaire. Il y a donc plusieurs étapes à mettre en place avant une diffusion probable et possible sur le plan national.
À suivre donc
Commentaires
Sonia,
Ce projet est vraiment super.
Sais-tu si nous pourrons envisager de filmer?
Si oui, j'aimerai bien profiter de ce projet particulier au sein d'une population carcérale, pour produire une documentation audiovisuelle réfléchie, qui mette en valeur notre point de vue contemplatif,(poussé à sa limite dans la forêt des âmes,et dont nous avons discuté à maintes reprises au cours des dernières réunions), surtout si le projet se répète dans plusieurs prisons, ce serait l'occasion de construire un beau document, (qui propose une image différente des prisons, très dévalorisées et critiquées ces dernières années/ ça pourrait être un argument envers eux)
Bien évidemment une équipe ultra réduite: juste un cadreur et moi. Mais il faudrait le préparer à l'avance pour faire quelques repérages.
Enfin voilà, simplement pour préciser que si le projet le permet, je suis motivé pour m'occuper de la captation.
Edwin
Edwin,
Je le note. La seule remarque, c'est qu'en France les captations en milieu carcéral sont soumises à une législation bien particulière. Les détenus peuvent demander à tout instant que ce qui évoque leur passage en prison soit détruit. L'administration pénitentiaire a donc un droit de regard très strict, et ce sera un des points de négociation. Pour l'instant, il faut attendre déjà qu'un SPIP soit preneur et le retour de la Direction de l'Île de France.
D'autre part, si tu souhaites venir filmer, ce sera toi tout seul, pas de cadreur. Pour les ateliers que j'avais mis en place et pour des raisons de sécurité, les personnes venant de l'extérieur ne peuvent pas dépasser 2 personnes plus une personne du SPIP. Enfin cela dépend évidemment de tout un tas de contraintes de sécurité, de temps et surtout d'espace.
On ne peut pas non plus faire de repérage, c'est du one-shot !
C'est justement ce qui créer la montée d'adrénaline - le one-shot !! Et c'est ce qui répond à la philosophie du Boz..
S.