Jean-Charles TIllet from Spirit of Boz on Vimeo.

Jean-Charles Tillet est chef de cabinet à la Marie de Paris. Il est spécialisé notamment dans les solutions ceoncernant les SDF dans Paris.

Après une formation d'acteur au Conservatoire de Région de Bordeaux, il choisit la pratique de la mise en scène et crée sa compagnie Travaux Publics avec lequel il mène depuis plusieurs années un projet de littérature en privilégiant la création et l’émergence d’écritures nouvelles, le métissage des littératures. Il développe des liens et des compagnonnages avec des auteurs, trouvant pour chacun des projets d’écriture un rapport inédit dans la traduction scénique de leur œuvre.

Il se distingue en 2001 par la création de plusieurs intégrales de vingt-quatre heures de l’épopée théâtrale "Ma Solange, comment t’écrire mon désastre, Alex Roux" de Noëlle Renaude pour lequel il invente le concept des Grandes Traversées à Bordeaux. L’épopée théâtrale se représente ensuite à Dijon au festival Frictions et à Paris dans les premières Nuits Blanches. Du même auteur, il crée "Petits rôles", "Le Prunus", "Le Renard du Nord", "Quarante Églogues natures mortes et motifs", "Par les routes" et "Vues d'Ici".

Son art de la scène, pictural et souvent très coloré, mêle différentes influences scéniques, revendique la force et l’intensité de l’image photographique William Eggleston, Ryan Schude…), de la peinture (Tim Eitel…), du cinéma et apporte une attention particulière à la musique des mots et à la force de l’oralité. Il inscrit également son travail à l’intérieur de matrices littéraires précises : le drame, la comédie, et plus récemment les contes et les légendes, afin de les détourner et de créer un trouble, un entre-deux, un nouvel état scénique.

Il réalise depuis quelques années plusieurs mises en scène à partir du fil directeur des « contes et légendes de l’humanité » : il commande et co-met en scène avec l’auteur le texte "Le Couloir", de Philippe Minyana en 2004, avec notamment Marcial Di Fonzo Bo, Marie-Armelle Deguy et Françoise Lebrun à Théâtre Ouvert - Centre National des Dramaturgies Contemporaines. Du même auteur, il met également en scène un opéra, "Entente cordiale" (sur une musique de Benjamin Hertz), "Suite 1" (2007), et, plus récemment (2011), "Sous les arbres" au Théâtre de la Ville.

Autre auteur de prédilection : Howard Barker, dont il met en scène la réinvention du conte traditionnel autour de l’histoire de Blanche-Neige : "Le Cas Blanche-Neige (comment le savoir vient aux filles)", avec entre autres Marie-Armelle Deguy, Christophe Brault et Céline Milliat-Baumgartner, repris au Théâtre de l'Odéon en 2009. Constant dans ses choix, il met également en scène le conte : "Barbe- Bleue (la scène primitive)" de Nicolas Fretel.

Ses dernières réalisations confirment ce travail sur le détournement des matrices traditionnelles : le conte historique pour "Vénus, il était une fois signifie maintenant", de Lolita Monga sur l’incroyable histoire de Saartjie Baartman, la Vénus Hottentote, et le drame bourgeois pour "La Parisienne" d’Henry Becque, avec Marie-Armelle Deguy dans le rôle-titre.

En 2011, il crée son premier spectacle sur une scène d'opéra, La Belle Hélène de Offenbach à l’Opéra national de Bordeaux, avec dans le rôle titre Maria Riccarda Wesseling.

Suivent les créations de "Tout doit disparaître" d’Éric Pessan présenté dans la programmation du Festival d’Avignon 2011 et de "Baroufs" de Carlo Goldoni dans une nouvelle traduction de Jean-Paul Manganaro au Théâtre de l’Ouest Parisien et au Théâtre National de Bordeaux-Aquitaine.

En janvier 2012, il prend la direction de la Manufacture Atlantique, scène internationale d'invention artistique et d'écritures nouvelles à Bordeaux, dont la première saison débute le 20 septembre 2012.

Frédéric Maragnani from Spirit of Boz on Vimeo.

Georges Wolinski from Spirit of Boz on Vimeo.

Georges Wolinski est un dessinateur français pour la presse, né le 28 juin 1934 à Tunis.

Il fut dessinateur dans la revue Hara-Kiri, puis dans Action, Paris-Presse, Hara-Kiri Hebdo, Charlie Hebdo, L'Humanité et enfin Paris-Match. Il fut rédacteur en chef de Charlie Mensuel.

Chers tous,

Voici le programme Be Boz Be Art autorisé par le gouvernement chinois au coeur de la province du Tibet :

Le 27 novembre (arrivée 6h40 à Pékin) : direction le Centre de recherches tibétologiques de Chine, puis hôpital tibétain de Pékin puis musée de la Culture du Tibet. Interviews / prises de contact

Le 28 novembre  départ le matin en train pour le Tibet (deux jours de train)

Le 29 novembre  Arrivée au soir à Lhasa

 Le 30 novembre :

Matin: découverte  d'une école

Après midi: visite d'un musée et un entretien avec des responsables des départements de communication et de culture ainsi que des experts de l'Académie des sciences sociales et de la Fédération de la culture et de de l'art.

 Le 1er décembre :

 Matin: sites touristiques

Après-midi : rencontre avec des médecins tibétains

Soirée : rencontre avec des héritiers du patrimoine de la culture non-matérielle et des calligraphes

Le 2 décembre :

Matin : visite d'une entreprise et rencontrer son patron, visiter un quartier d'habitation aux environs de Lhasa

Midi: déjeuner avec des médecins tibétains spécialisés dans le maintien de la santé

Après-midi: une usine

Soirée: découverte une compagnie culturelle

Le 3 décembre : Partir pour Xigazê (près de 70kms de Lhassa)

Le 4/5 décembre :  Visiter le site pittoresque des camps de base du mont Everest (6000 m)

Le 6 décembre :  Région Everest visite des monastères, des paysans et des écoles

Le 7 décembre : retour à Pékin

Après-midi: le Nid d'Oiseau; la Cube aquatique

Le 8 décembre

Matin: visiter la Grande muraille

Après-midi: visiter le quartier artistique 798

Soir : aéroport

A chaque étape des questionnaires, des dessins, de l'art partout... Enfin croisons les doigts...

Une petite centaine de jeunes en première année d'une école de communication à Paris ont accepté de répondre aux questionnaires. Il en ressort une vision désabusée de la vie mais aussi une tendance à l'espoir pour l'avenir mais pas le leur....

A trois heures au Nord de Tokyo se trouve Echigo. Cette ville (mais également province) a été dévastée en 2004 par un tremblement de terre. Cette région a été désertée, les habitants ont fui pour rejoindre des grandes villes. Un des villages de cette province est devenu un modèle. Pourquoi ? Simplement en y mettant de l'art, les gens ont commencé à y revenir et à y vivre. Une économie a repris. Depuis, s'y organise une triennale. 

Miykoh s'occupe de ce village. Elle a accepté de nous renvoyer des questionnaires de ce village. Une trentaine, en lien avec les artistes participants. Une histoire à suivre, des liens à tisser.... La Forêt des âmes s'enrichit de nouvelles âmes.