Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Be Boz Be Art - Page 38

  • Partenariat avec l'ISEG

    Imprimer


    armelle-baidouri.jpegHier, j'ai rencontré Armelle Baïdouri, Directeur pédagogique de l'ISEG - Communication School.

    Nous avons reparlé du projet de Spirit of Boz. Elle est ravie des premiers échanges de cette année avec les élèves. 

    Elle voulait nous faire intervenir pour la semaine de la publicité fin mars, mais cela tombe pile pendant notre réunion. 

    Je lui ai proposé de reporter cela à l'année prochaine. Je vais lui soumettre un projet complet d'intervention autour du sujet dont Jeanne avait parlé en réunion "comment vendre une légende ?".

    Je vais faire un dossier comprenant les points suivants :

    • présentation par Julien Friedler (devant les étudiants) de Spirit of Boz, de ses idées créatrices.
    •  trouver un intervenant "publicitaire / communication" qui puisse émettre des hypothèses, des axes de communication de la légende ;
    • faire travailler les étudiants sur ce sujet : en proposant qu'ils réalisent des vidéos (pas plus de 5 minutes), nous les mettront en ligne en suite dans la partie Be Boz par exemple...

    A suivre donc...


    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 0 commentaire
  • Rencontre avec Renata

    Imprimer

    200220122808.jpg

    A Paris, aujourd'hui, rencontre avec Renata et une de ses amies plasticiennes.

    Nous avons évoqué le projet Crux, son nouveau projet d'exposition des artistes contemporains belges en partenariat avec le Ministère de la Culture Belge.

    Sur le modèle du projet Indonésien, je vais préparer qulque chose pour Sao Paulo, partager le quotidien, déchiffrer de nouvelles rencontres, et pourquoi pas proposer à nouveau un livre dans la collection des éditions Jacques Flament (comme pour celui sur l'Indonésie). 

    Afin qu'elles puissent passer un bon moment à Paris, je leur ai également confié les bonnes adresses parisennes du moment. Il faudra que je trouve d'autres adresses plus estivales pour la prochaine fois. 

    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 0 commentaire
  • Marcel Pinas

    Imprimer

    Portrait.2011.original.jpgMarcel Pinas sera à Bruxelles durant tout le mois de mars. Il sera heureux de rencontrer Julien à l'Atelier du Boz. Cet artiste du Suriname avait répondu au questionnaire du Boz en septembre 2011. J'avais réalisé une vidéo avec son témoignage.

    Né au Suriname (Ancienne Guyane Holalndaise) en 1971, Pinas s’est efforcé à travers toute sa vie artistique de préserver le patrimoine culturel si fragile et précieux de son peuple N’Dyuka et plus largement de toute la population Maroon, qui, au 18ième siècle, a réussi à s’enfuir dans la jungle profonde pour échapper à l’esclavage.

    En 2010, Marcel Pinas a été choisi par le World Economic Forum de Genève et nommé Young Global Leader, et ambassadeur mondial pour sa culture.

     Pinas ne confine pas son œuvre à la peinture et veut que son travail soit accessible à tous, il crée aussi des sculptures et installations monumentales, et c’est ainsi qu’au printemps 2011, la Reine des Pays Bas a honoré Marcel Pinas en inaugurant toute une Avenue de ses totems en acier au centre d’Amsterdam.

     

    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 0 commentaire
  • Julien en Chine

    Imprimer

    12645.jpeg

    Jeanne a rencontré Corinne Guo et Marie-Louise Tixier de l'Association Amicale Franco-Chinoise.

    De cette rencontre, nous espérons pouvoir monter une exposition des oeuvres de Julien en Chine et notamment à Pékin.

    Pour cela, il nous faut comprendre le système de penser de l'Empire du Milieu.

    Croisons les doigts ! Le défi est de taille. 


    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 1 commentaire
  • Étudiants en relation presse & Spirit of Boz

    Imprimer

    140120122536.jpg

    Chers tous,

    Courant janvier, j'ai proposé aux étudiants en cinquième année à l'ISEG de plancher sur Spirit of Boz. Leur spécialité les relations presses. Évidemment, cela n'a pas été évident de leur restituer toute la compréhension des projets.

    Dans l'ensemble, ils ont apprécié et trouvé de bonnes idées.

    Ils ont plancher une journée entière et ont présenté leurs idées le lendemain.

    Ils ont eu pour sujet :

    > Give Up 

    > La Forêt des âmes

    > Le clochard céleste

    Certains ont ajouté des mots autour de Spirit of Boz, pour générer une meilleure connaissance.

    Le projet "Give Up" n'a pas été traité, les étudiants ne le trouvent pas évident en première approche.

    La Forêt des âmes a retenu leur attention ainsi que le Clochard Céleste. Tout n'est pas parfait mais il y a des idées à creuser.


    Vous pouvez téléchargez ici leurs propositions de réflexions.

    Equipe1.pdf

    Equipe2.pdf

    Equipe3_suite.pdf

    Equipe3.zip

    Equipe4_suite.pdf

    Equipe5.pdf.zip


    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 0 commentaire
  • Réflexions autour de Give up

    Imprimer

    Tout d’abord il y a le don, ou « l’abandon », le « faire give up ». Cette volonté « d’abandonner quelque chose par le don » correspond pour moi à la condition de viabilité humaniste du projet et se rattache théoriquement à l’axiome fondamental du Boz : « il y a en chaque homme un artiste ». Le don (d’un objet quelconque par quiconque) ou l’abandon (du narcissisme du créateur pour l’artiste - qui accepte de participer à la création d’une œuvre collective qui outrepasse son identité propre), comme l’impulsion créatrice et la condition nécessaire de participation et de réalisation du projet.

     

    Ce don-abandon pourrait ainsi être perçu comme la base éthique, le contrat moral, la raison sur laquelle se construisent les relations saines et positives entre les individus acteurs-créateurs de la « collection give up ». Cette posture face au don, qui rassemble et impulse la création, donne une force symbolique et significatrice aux objets et aux œuvres créées. Elle « peut » également guider l’interprétation du contenu des expositions si on accepte toutefois cette posture comme un paradigme.

    Paradigme qu’on pourrait développer plus en profondeur en considérant que l’objet contient naturellement tous les dons et les abandons du monde.

     

    Chaque objet, chaque création est toujours déjà don et abandon. L’objet donné en cadeau comme langage universel de l’affection, l’homme, l’ouvrier ou l’artisan qui abandonne son temps à la création de l’objet, l’artiste qui s’abandonne littéralement dans son œuvre …

    Sous l’angle linguistique, nous pourrions dire de manière un peu pompeuse que l’objet réalise la concaténation des chaînes sémantiques du don et de l’abandon.

     

    A ce stade, il n’y même pas besoin d’œuvres, le concept justifie la pratique et implique, peu importe l’objet présenté, un mode d’interprétation et une esthétique particulière. Quelque part, give up, incarne une Esthétique qui met toute créations sur le même plan (objets insignifiants, objets techniques, œuvres d’art), et tout homme au rang d’artiste. Ce qu’il y a voir n’est pas la création experte d’un sur-homme, d’une sensibilité effrénée, d’un Artiste, mais le témoignage du potentiel créatif – sans limites formelles ou jugement de valeurs - de toute la communauté humaine, aujourd’hui et dans le monde entier.

     

    A l’extrémité de cette démarche il n’y a plus lieu de parler d’art, tout est création, potentiel de liberté et témoignage et trace de la vie et du temps.

     

    Mais quel témoignage ? Ici il faut de la matière, des objets, il faut des hommes et des femmes, il faut des œuvres, il faut que l’ensemble soit vu, il faut une exposition, il faut une collection.

     

    Pourquoi une collection ? Parce que si nous disons : « nous constituons une collection », nous ne nous engageons pas à exposer à court terme, nous pouvons rester flou sur la quantité et la qualité réelle de cette collection, nous pouvons créer une attente pour une exposition évènement qui dévoilerait « enfin » ce qu’elle renferme. L’exposition reste nécessaire (si nous ne voulons pas passer pour des marchands de sables), il faut qu’elle existe au moins dans notre discours, et potentiellement dans un avenir pas trop lointain, mais le fait qu’elle n’arrive pas tout de suite ne nous empêcherait pas de travailler en attendant sans se mettre en porte-à-faux vis-à-vis de nos interlocuteurs.

     Mais imaginons la cette exposition : un rassemblement d’objets (ni vraiment originaux, ni vraiment authentiques, ni vraiment surprenants) et d’œuvres (dont la qualité reste et restera toujours discutables pour grand nombres de raisons). Soit, nous disons en filigrane : voici des objets banals et des œuvres d’inconnus. C’est donc notre atout ! Et c’est précisément là où nous sommes « différents », c’est notre ligne, notre « politique », et nous revenons à notre axiome et nos fondamentaux. Nous devrions donc dire, en clair cette fois ci : «  oui ! Ce sont des objets banals et des œuvres dont l’intérêt n’est pas spécifiquement formel, crées par des inconnus non légitimés par le monde de l’art, et Oui c’est intéressant et nous allons vous le montrer ! ».

     

    Arrive alors le moment crucial, la question fatidique : « mais qu’y a-t-il donc de plus à voir » ?

    C’est ici qu’intervient à mon sens le second angle d’interprétation ou le niveau supérieur de l’analyse, qui attrait non plus à une réflexion sur le statut de l’artiste et de l’homme qui crée ou qui donne, mais à celui de l’Objet dans sa condition générale. Je disais plus haut, que l’Esthétique dessinée par give up met tout les hommes au rang d’artistes et (re)donne à toutes les sortes d’objets et créations une dignité. C’est sur ce second point qu’il faudrait maintenant s’étendre. Que délivrent ces objets ? quels témoignages, quels « messages » ? Mais au fond, doit-il nécessairement y avoir un « message » ?

     

    Il conviendrait naturellement d’aborder ici la question du langage. On auréole généralement l’œuvre d’art d’une qualité communicationnelle toutefois irréductible au langage. De façon générale, l’Art déstabilise le langage et sa fonction totalisante, il en illustre régulièrement les limites. Give up s’inscrit dans cet état de fait.

    D’une part. Give up n’est pas un projet qui soutiendrait l’illusion d’une interculturalité ou d’un véritable dialogue. Non, le langage n’est pas seulement une qualité mais également un problème : l’incompréhension et notre incapacité à communiquer par delà les différences reste une des plaies de notre monde moderne, et ce particulièrement sur ce qu’il est convenu d’appeler la culture. Non nous ne nous comprenons pas, le monde de l’indien azurini n’est pas celui du prisonnier bulgare, ou du public d’un musée d’art contemporain munichois. Non le villageois de Tovegan n’a pas véritablement participé au même projet que moi, « jeune artiste de Bruxelles », mais nous avons fait l’expérience. Give up est une expérimentation, une véritable expérience, qui donne lieu à une forme encore inconnue de langage.

    L’objet y tient une place fondamentale : il devient malgré son insignifiance superficielle un signifiant riche et profond laissant entrevoir une multitude de signifiés qui forment l’esquisse d’une sémantique, d’un autre langage, dont il constitue l’alphabet et la pratique artistique la grammaire.

    La pertinence esthétique du projet Give up pourrait selon moi se résumer selon cette grille d’interprétation :

    « L’œuvre d’art est irréductible au langage, l’objet est toujours don et abandon, Give up se base sur cet état des choses et le réalise à la lettre : le public donne, l’artiste abandonne son statut, au profit d’une pratique collective donnant lieu à une forme balbutiante de langage, une collection, dont le balbutiement est assumé, et qui nous offre partant, une forme de liberté, de nouvelle perspectives et un nouveau regard sur le monde commun dans lequel nous vivons »  

     

    Edwin Lavallée

    Lien permanent Catégories : Be Boz Be Art 0 commentaire